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Exposition Bézian à la galerie Oblique, du 3 au 18 février 2012 !

10/01/2012
Par Gilles Ratier

Présentation de 12 créations inédites en tirage numérique pigmentaire issues de l’univers du livre « Aller-Retour » (publié aux éditions Delcourt, en 2012).

Si vous pourrez acheter ces 12 épreuves en noir & blanc au format 60 x 80 cm (tirage limité à 3 exemplaires chacune), les originaux de l’album (voir : « Aller-retour » par Frédéric Bézian) ne seront présentés, quant à eux, que pour le plaisir des yeux…La galerie Oblique est située dans le Village Saint-Paul (17, rue Saint-Paul, 75004 Paris ; tél. : 01 40 27 01 51, net : galerieoblique.com) et proposera,juste avant (du 12 au 28 janvier, mais le vernissage aura lieu le 11, à partir de 18h en présence de l’artiste), une exposition-vente des dessins originaux de la talentueuse Aude Samama : « De Hoper a Rachmaninov » !

Dessins originaux des ouvrages « Amalia Rodriguez », “Bessie Smith” et « Rachmaninov” + des inédits « Hommage à Hopper”.

Dédicace des ouvrages le samedi 14 janvier 2012, à partir de 16h ! BIOGRAPHIE FRÉDÉRIC BÉZIAN

Frédéric Bézian est né en 1960 en Haute-Garonne. Très jeune, il collabore à plusieurs fanzines dans lesquels s’affirme son goût pour le fantastique. Ce travail de plusieurs années en autodidacte s’affine à l’Institut Saint-Luc de Bruxelles où il suit de 1978 à 1981 les cours de Claude Renard et François Schuiten. Il publie à cette époque « Adieu l’émule », douze planches en noir & blanc dans Le Petit Neuvième Rêve n°4, publication réalisée par les élèves de l’atelier. En 1982, il sort son premier album « L’Étrange Nuit de Monsieur Korb » aux éditions Magic Strip suivi de « Ginette, Martine, Josianne… » chez Futuropolis. Entre 1983 et 1986, il publie des nouvelles noires, quelque part entre Edgar Poe, Franz Kafka et Oscar Wilde, dans le magazine (À suivre). Ces histoires seront regroupées par la suite dans l’album « Totentanz » chez Magic Strip. À cette période, Bézian produit beaucoup, mais tient à garder sa liberté de création. En 1989, la série « Adam Sarlech » démarre aux Humanoïdes Associés : univers fantastique et décadent, qui par son originalité donne à Bézian une certaine notoriété. « La Chambre nuptiale » sera, en 1991, le deuxième volet de la trilogie dont le troisième, « Testament sous la neige », obtiendra le prix Bloody Mary au Festival d’Angoulême en 1994. Dans la même décennie, Bézian travaille pour différents éditeurs indépendants comme Amok, notamment dans la revue Le Cheval sans Tête.

Puis, avec « Archipels » chez P.M.J., l’auteur explore des univers plus contemporains avec un graphisme proche de Muñoz ou Feininger. L’album « Chien rouge, chien noir » sort également chez P.M.J. en 1999. Parallèlement, Bézian est contacté par le studio Les Armateurs (producteurs de « Kirikou » et des « Triplettes de Belleville ») pour la direction artistique de la série animée « Belphégor ». Entre 2000 et 2003, il participe à différents albums collectifs, des revues allemandes et japonaises, et illustre des chroniques pour le cahier « Livres » de Libération. Bézian revient à la bande dessinée avec l’album « Ne touchez à rien » sur un scénario de Noël Simsolo qui paraît chez Albin Michel en 2004. On retrouve là encore l’atmosphère mystérieuse et fantastique chère à l’auteur. En janvier 2006, paraît, aux éditions Delcourt, un « Donjon Monsters » scénarisé par Sfar & Trondheim, dont une somptueuse édition en noir & blanc a été épuisée très rapidement. En 2007, c’est, toujours chez Delcourt, « Les Garde-fous », polar mutant en huis-clos, brillamment réinterprété en 2010 par le groupe Sayag Jazz Machine dans un spectacle mêlant musique et vidéo de façon inédite. En 2008, c’est « La Belle Vie », chroniques du quotidien publiées chez Delcourt. « La Clé », réalisé par Bénédicte Galup (coréalisatrice de « Kirikou 2 ») et produit par La Fabrique, voit Bézian revenir au dessin animé pour un « spécial » de 26 minutes diffusé en 2009 sur TF1. En 2010, une commande du Musée Bourdelle donne lieu à « Bourdelle – Le visiteur du soir » édité par Paris Musées.

Avec « Aller-retour » aux éditions Delcourt, l’auteur propose un album très personnel en situant l’action sur son lieu d’enfance. Ce récit très introspectif traite des réminiscences, un voyage dans le temps et dans les souvenirs, sur fond de polar (voir : « Aller-retour » par Frédéric Bézian).

BIBLIOGRAPHIE FRÉDÉRIC BÉZIAN