Créé par l’écrivain irlandais Bram Stoker en 1897 — et inspiré par le personnage historique du comte Vlad III de Valachie, qui vécut au XVe siècle —, « Dracula » s’apparente autant à un roman qu’à une étude ethnologique ou géographique : l’auteur décrivant pourtant la Transylvanie, sans jamais être allé dans cette région austro-hongroise, en se documentant uniquement dans des bibliothèques. En effectuant un retour aux origines du mal présentes dans l’œuvre originale, tout en s’inspirant librement, cette version — sous-titrée « L’Ordre du dragon » — est une somptueuse bande dessinée d’horreur coéditée par Glénat et Lo Scarabeo.
Lire la suite...« Iznogoud » va renaître le 21 février !
C’est l’hebdomadaire Livres-Hebdo (avec son n°890 du 16 décembre) qui nous l’annonce : le vizir qui veut être calife à la place du calife va dignement fêter ses 50 ans, le 21 février !
En effet, les éditions Imav, la société d’Anne Goscinny, publiera une nouvelle aventure de l’irascible vizir créé par René Goscinny et Jean Tabary : « Iznogoud président », un album qui sera scénarisé par l’humoriste Nicolas Canteloup, avec Laurent Vassilian, et dessiné par Nicolas Tabary, l’un des fils du créateur graphique décédé en août dernier ; voir le « Coin du patrimoine » que nous lui avons consacré : Hommage à Jean Tabary.
Livres-Hebdo précise également qu’Iznogoud, né en 1962 (après une apparition en 1961 dans une des histoires du « Petit Nicolas »), revient doublement en librairie : outre « Iznogoud président » dans le cadre des « Nouvelles aventures d’Iznogoud », Imav va éditer, le 23 février, un premier volume de compilation rassemblant 25 histoires réalisées de 1962 à 1978. Par ailleurs, si Imav a repris l’exploitation de l’irascible vizir, les éditions Dargaud conservent les huit premiers volumes de la série et le dernier album en date, « Les 1001 nuits du calife», avait été publié, en 2008, aux éditions Tabary : cela restait, jusqu’à présent, une histoire de famille. Même si la série « Iznogoud » est considérée comme un « petit » vendeur (l’album le plus vendu culmine à 100 000 exemplaires), Imav a quand même récupéré les vingt autres titres, ainsi que la possibilité de prolonger la franchise et les droits audiovisuels correspondants : le vizir ayant eu de multiples vies sur le petit comme sur le grand écran !