Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...L’HISTOIRE DU GROUPE DANONE,La femme au tulle vert

En faisant appel à Roland Garel pour le dessin et Serge Saint Michel pour le scénario, le groupe Danone a joué gagnant. Le pari etait risqué. Raconter en images la saga Danone avec toutes ses filiales à travers le monde demandait une documentation et des recherches très particulières.
Le défi a été relevé par ces deux auteurs spécialistes du genre. Souhaitons que le Prix de la communication d’Angoulême ne les oublie pas, car ils méritent d’être nominés.
Editions du Signe. Paris.
GAREL, Roland
France
1930
Roland Garel débute comme retoucheur aux éditions Mondiales au début des années cinquante. En 1957, il crée sa première bande dessinée dans Ima avec Papoulet et Riton. De 1961 à 1968, il signe Gallax, puis Les 4 As, (séries scénarisées par Lécureux) dans les petits formats Marco Polo et Robin des Bois. Il travaille à Record de 1963 à 1969 sur Les Aventures de Jack de Minuit. Il dessine par ailleurs dans des journaux pour la jeunesse : Lisette, Lisette Magazine, J2 Magazine, Formule 1, Fripounet, ainsi que dans la presse pour adultes avec Les Trappeurs de l’Arkansas dans Paris-Normandie, S.O.S. pour l’Enfer vert dans Le Dauphiné Libéré (1958-1960) et, surtout, Chère Pauline dans Le Parisien (1968-1971). Cette dernière série sera reprise dans Sud-Ouest, La Montagne, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, Le Provençal, La Suisse et traduite en Argentine, Italie, Roumanie.
En 1967, il signe les albums Bricolage et La Cuisine aux éditions Chancerel. Dans la collection de poche « Drames et énigmes » chez Dargaud en 1969, il publie L’Auberge rouge (scénario Lécureux). Il réalise aussi Les Pionniers de l’impossible pour l’agence éditoriale Chancerel (1974-1982).
De 1980 à 1982, on le retrouve collaborant à L’Encyclopédie en bandes dessinées des éditions Auzou. Puis, en 1986, chez Fleurus, il dessine Vincent de Paul (scénario P. Dhombre), album réédité en 1994 en petit format aux éditions du Signe.
En 1988-1989, il participe à la série Figures du protestantisme d’hier et d’aujourd’hui aux éditions du Signe.
Travailleur infatigable, Garel concocte aussi des jeux pour Télé Loisir, illustre des livres didactiques aux éditions Sadifa et anime l’agence A.P.A.R. MD