Par une opération surnaturelle, une trentenaire de nos jours se réveille dans le corps de la libraire new-yorkaise Tabatha Sands, au mois d’octobre… 1959 ! Après avoir repris ses esprits, elle décide de s’accommoder de cette curieuse situation et s’apprête à attaquer une nouvelle journée de jeune citadine, en compagnie de ses deux colocataires à la recherche d’emplois. Elle accompagne l’une d’elles à un casting et est choisie pour jouer la mascotte de Greenwich Village. Désormais affublée d’un costume de sorcière, elle va être confrontée au machisme de l’époque et se retrouver impliquée, puisque nous sommes en pleine guerre froide, dans une affaire d’espionnage : un jouissif récit rocambolesque réalisé volontairement sous contraintes feuilletonesques…
Lire la suite...Le décès de Laurence Harlé
La scénariste de « Jonathan Cartland » Laurence Harlé est décédée le samedi 4 juin 2005 des suites d’une longue maladie.
HARLÉ, Laurence
(1949- 2005)
Scénariste
Né à Paris (France) en 1949, Laurence Harlé débute dans la bande dessinée par le biais de sa passion de l’Ouest américain. Sous le nom de Kikapoo, elle crée en juin 1974, dans le quatrième numéro du mensuel Lucky Luke, en compagnie de Michel Blanc-Dumont, le personnage de Jonathan Cartland.
Absorbée par ce western dont les qualités sont sans cesse croissantes, Laurence Harlé n’aura par ailleurs qu’une faible production. Dans Pilote, elle réalise cependant avec Patrick Lesueur Reste-t-il du miel pour le thé ? (album Dargaud, 1981) et quelques histoires complètes avec Blanc-Dumont qui seront reprises ensuite (avec d’autres signées par Gémignani et Le Tendre) dans un album intitulé Courts Métrages (Editions Dargaud, 1985).
Perfectionniste, Laurence Harlé prend plusieurs années pour concevoir un important volume très documenté consacré à La Cavalerie américaine (Illustrations de Jean Marcellin, Editions Dargaud, 1986) tout en poursuivant conjointement les aventures de Jonathan Cartland.
En 1991, elle écrit le second volet de la série Silver Screen sous le titre Les Yeux de cendres (dessins R. Brénot – Editions Zenda) et collabore, trois ans plus tard, à La Tour de Babel des croqueurs de sable, un portfolio hors commerce destiné à la presse pour la sortie de l’album L’Âme braise. En 2001, alors qu’elle travaille avec Michel Crespin sur une nouvelle histoire, ce dernier décède brutalement le 14 février. Laurence décède le 5 juin 2005 des suites d’une longue maladie.PM