Après le succès de ses très réussis « Shangri-La » et « Carbone & Silicium » — où il explorait les théories des paradoxes temporels, puis les conséquences des progrès technologiques sur la détérioration de l’homme —, Mathieu Bablet (1) aborde le récit postapocalyptique dans sa nouvelle grande fresque de science-fiction proposée dans le Label 619 désormais hébergé par les éditions Rue de Sèvres. Dans un lointain futur, les insectes pollinisateurs ont disparu à la suite de bouleversements climatiques… et la Terre est devenue aride et stérile. Une biologiste a pour mission de retrouver les traces génétiques des abeilles, dans l’espoir de revenir au monde d’avant. Une fable écologique et initiatique, aussi complexe qu’envoûtante, qui nous donne furieusement envie d’aller de l’avant !
Lire la suite...La Chute
Le début : En 1932, les infortunés héros des drames de Pavlos se retrouvent à Paris pour dénouer la machination dont ils sont l’objet.Alban Méric, Dora Mars, Elias Cohen et Nafsika Vasli se retrouvent à Paris, seize ans après les drames …
Le début : En 1932, les infortunés héros des drames de Pavlos se retrouvent à Paris pour dénouer la machination dont ils sont l’objet.Alban Méric, Dora Mars, Elias Cohen et Nafsika Vasli se retrouvent à Paris, seize ans après les drames passionnels qu’ils ont vécus à Pavlos, pendant la première guerre mondiale. La découverte – fortuite ? – d’une malle ayant appartenu au colonel Villemomble les replonge dans le passé et éclaire d’une lumière machiavélique les tragédies personnelles qu’ils ont vécues en Grèce. Ils vont faire ensemble les derniers pas qui les séparent de la vérité. Leur destin peut-il encore leur échapper ?
Notre avis :Voilà un album singulier pour un critique dans la mesure où il est impossible d’en parler sans dévoiler – même une mince partie, ce qui n’est pas souhaitable – de l’intrigue. Le mieux est donc de laisser la parole à Frank Giroud, scénariste de ce « Quintett » – sans conteste une de ses séries phares – et que clôt « La Chute », un album qui montre un nouvelle fois le talent de l’auteur à embarquer les lecteurs vers des chemins rarement empruntés : « Contrairement aux quatre autres, le dernier tome ne peut pas se lire de façon indépendante. Il est indissociablement lié aux précédents. On y découvre qu’Alban, Dora, Elias et Nafsika, narrateurs et figures centrales des quatre premiers mouvements, n’étaient finallement que des pions, incapables de comprendre ce qui se passsait vraiment autour d’eux. Cette « chute » raconte leur lente et pénible prise de conscience, quinze ans parès les événements. Et attention … Le simple fait d’apercevoir certaines cases, certains visages, certaines scènes, même brièvement, ôterait au lecteur une bonne partie de son plaisir final. » LT
Dupuis – 14,00€