Passionné par l’Histoire et ses faits méconnus, l’humaniste responsable de « La Vision de Bacchus », de « Florida » ou des « Illuminés » s’est acoquiné avec un très sérieux historien (Romain Bertrand, directeur de recherche au Centre d’études et de recherches internationales), afin que l’on entende la parole des Nahuas du Mexique colonial. Pour ce faire, dans cette très réussie démarche expérimentale d’écriture à quatre mains, les deux auteurs nous racontent la vie, après l’invasion espagnole, d’un prêtre franciscain qui, aidé par un Indien converti, a consacré un demi-siècle à l’établissement du Codex de Florence : quasiment 2 500 pages — et autant de dessins — pour préserver la souvenance du peuple aztèque promise à l’anéantissement.
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Le début : Elle s?appelle Rosangella. Elle vit seule avec ses trois enfants dans une petite ville de province où elle s’occupe d’un manège . Un jour, le passé fait irruption dans sa vie. Ce passé s’appelle Max, un type …
Le début : Elle s?appelle Rosangella. Elle vit seule avec ses trois enfants dans une petite ville de province où elle s’occupe d’un manège . Un jour, le passé fait irruption dans sa vie. Ce passé s’appelle Max, un type brutal et bravache avec lequel Rosangella a partagé sa vie. Mais Max a beau dire qu’il a changé, Rosangella le connaît trop pour ne pas se méfier ? Il est tout le contraire de Jo, un homme paisible et doux qu’elle vient de rencontrer quelques jours plus tôt. Ce que MAx et Jo ne savent pas encore, c’est qu’ils se sont déjà croisés.
Notre avis : Après la série « Le cadet des Soupetard » ou encore, plus célèbre, « Lie de Vin », voilà un sacré plaisir que de retrouver l’association entre Olivier Berlion et Eric Corbeyran. Corbeyran, le scénariste « sur mesure » s’adapte à son dessinateur et, tel un couturier haut de gamme, tisse un récit idéal pour son confrère illustrateur. Ici, sur une idée de Berlion, il développe donc l’histoire d’une femme battue, abandonnée et qui lutte pour son indépendance et la liberté de ses enfants. L’ensemble est superbement mis en image par le dessinateur, qui restitue avec son trait et ses couleurs personnels, l’ambiance d’un récit réaliste cynique mais jamais dénué d’espoir. LT
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Dargaud – 15.00€