Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...Les coeurs boudinés 2
Le début : Les filles rondouillardes dans un monde où il est bien vu de flotter dans un petit 38 : voilà un problème joyeusement résolu par Krassinsky à travers trois histoires dont les héroïnes au coeur boudiné, Fanny, …
Le début : Les filles rondouillardes dans un monde où il est bien vu de flotter dans un petit 38 : voilà un problème joyeusement résolu par Krassinsky à travers trois histoires dont les héroïnes au coeur boudiné, Fanny, Martha et Mimi, ont également beaucoup de charme et de répondant. En trois « courts-métrages » situés à Toulouse, New York et Pontcharmin, Krassinsky nous offre des portraits de filles tout à fait réjouissants : fortes dans tous les sens du terme, roublardes à l’occasion, parfois cafardeuse mais pas du tout prête à se laisser faire, elles affrontent avec humour et fermeté l’attitude (pour le moins médiocre) des hommes..
Notre avis : C’est, assis à une terrasse de café, en entendant des gens discuter des passantes et notamment se moquer des plus corpulentes d’entre elles, que Jean-Paul Krassinsky eut l’idée des Cœurs boudinés. C’était décidé : il serait « vengeur de grosses » ! Après un premier opus qui ne l’avait visiblement pas complètement défoulé, il nous livre aujourd’hui un deuxième recueil composé de trois nouveaux courts récits aux tons doux-amers, touchants et drôles à la fois, mettant en scène des héroïnes « bien portantes », comme on dit avec savoir vivre. Et toutes ont ce point commun d’avoir un caractère affirmé et une détermination sans faille quand il s’agit de réaliser leurs objectifs … même de vengeance ! On sourit beaucoup et on se laisse entrainer durant un moment de lecture mêlant intelligence et jubilation, qu’on regrette trop court. Allez, Jean-Paul, un troisième volume aussi pulpeux ! Laurent Turpin