Créé par l’écrivain irlandais Bram Stoker en 1897 — et inspiré par le personnage historique du comte Vlad III de Valachie, qui vécut au XVe siècle —, « Dracula » s’apparente autant à un roman qu’à une étude ethnologique ou géographique : l’auteur décrivant pourtant la Transylvanie, sans jamais être allé dans cette région austro-hongroise, en se documentant uniquement dans des bibliothèques. En effectuant un retour aux origines du mal présentes dans l’œuvre originale, tout en s’inspirant librement, cette version — sous-titrée « L’Ordre du dragon » — est une somptueuse bande dessinée d’horreur coéditée par Glénat et Lo Scarabeo.
Lire la suite...Le bouddha d’Azur tome 1
Le début : Un jeune anglais, habitant en Inde dans les années soixante, fugue pour échapper aux écoles de la lointaine et pluvieuse Albion et à leur porridge. En accompagnant clandestinement le chauffeur tibétain de la famille Cardboard, il …
Le début : Un jeune anglais, habitant en Inde dans les années soixante, fugue pour échapper aux écoles de la lointaine et pluvieuse Albion et à leur porridge. En accompagnant clandestinement le chauffeur tibétain de la famille Cardboard, il va croiser la route du Yeti, et finir recueilli dans un monastère tibétain. Hors des livres scolaires, il va apprendre l’amitié avec Chogyam et Namgyal et découvrir une toute autre philosophie de la vie. Mais l’insatiable curiosité de « Porridge » va l’amener face à Lhal, une jeune fille gardienne du Bouddha d’Azur, bouddha mythique qui n’est apparu que de rares fois dans l’histoire humaine. Aux portes du monastère, la rumeur du monde ne va pas tarder à se faire entendre. En 1962, la Chine est en train d’envahir le Tibet.
Notre avis : Le bouddha d’Azur réunit trois thèmes fondamentaux de Cosey : la quête initiatique, le road-movie contemplatif et le Tibet occupé. Quand on connaît les qualités de raconteur d’histoires et de faiseur d’images de l’auteur, on ne peut s’imaginer que le mieux. Et la réalité est à la hauteur de nos espérances pour ce qui est sans doute (et ce n’est pas peu dire), un des meilleurs album jamais réalisés par Cosey. Seule interrogation : on se demande ce que fait ce dyptique dans la collection empreinte(s) alors qu’il était naturellement dédié à Aire Libre. C’est un détail. A acheter les yeux fermés. LT
Dupuis – Collection Empreintes) – 13.95€