Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...Mélusine à l’école des Maléfices
Le début :Mélusine fréquente assidûment la meilleure école de sorcellerie du pays . Et comme cette mignonne apprentie sorcière est douée, tous les tours lui sont permis : invoquer les puissances démoniaques, détraquer les pendules pour réviser une dernière fois encore, …
Le début :Mélusine fréquente assidûment la meilleure école de sorcellerie du pays . Et comme cette mignonne apprentie sorcière est douée, tous les tours lui sont permis : invoquer les puissances démoniaques, détraquer les pendules pour réviser une dernière fois encore, avant l’heure de l’examen, ou capter les chaînes cryptées à partir d’une boule de cristal ! Et quand elle enfourche son balai pour rentrer chez elle (un château hanté, bien sûr !), c’est encore pour concocter des philtres d’amour en rêvant au prince charmant…
Notre avis : Il n’y a pas qu’Harry Potter qui fréquente une école de magie ! Mélusine aussi, bien entendu ! L’idée d’envoyer leur charmante sorcière à l’école permet à Gilson et Clarke de renouveler leurs gags, tout en restant dans l’esprit de leur série à l’humour bon enfant. Quand Mélusine n’est pas en cours, elle poursuit sa tâche de jeune fille au pair dans son château hanté où cohabitent divers monstres, démons et sorciers. Il est toujours utile de rappeler, pour ceux qui ne connaîtrait pas la série et la considérerait comme « une de plus » dans le grand monde de la BD humoristique, le plaisir visible que prend Clarke dans ses cadrages élaborés et mises en page soignées, qui donne à Mélusine, la « sorcière officielle de la bande dessinée », ce petit côté unique. Réjouissant ! LT
Dupuis – 8,20€