Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
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Le début : De Tombstone, d’OK Corral, la légende n’a retenu qu’un fameux duel collectif qui a vu, un matin de 1881, quatre célèbres malfrats, le clan Clanton et McLaury, tomber sous les balles des non moins illustres frères Earp …
Le début : De Tombstone, d’OK Corral, la légende n’a retenu qu’un fameux duel collectif qui a vu, un matin de 1881, quatre célèbres malfrats, le clan Clanton et McLaury, tomber sous les balles des non moins illustres frères Earp épaulés par Doc Holliday. Mais ce fut loin d’être le seul règlement de compte qui eut pour cadre, ce jour-là, le mythique bled perdu de l’Arizona, situé à quelques miles de la frontière mexicaine. Du moins à en croire les dernières aventures de Blueberry, décidément toujours dans les parages lorsque l’Histoire s’écrit.
Notre avis : A peine sorti du lit où il était cloué depuis trois albums, le légendaire ex-lieutenant, joueur de poker invétéré, passe son temps à se faire tirer dessus. Heureusement, même s’il frôle la mort, le héros s’en sort toujours : cela nous donne un épisode, plutôt parodique, rempli de rebondissements. Le trait génial de Jean Giraud se lâche de plus en plus, s’apparentant ainsi à celui qu’il adopte quand il signe Moebius ; et l’histoire, dont on attend la suite avec impatience, ne trahit pas le style du regretté Charlier, co-créateur de cette série indispensable ! GR
Ok Corral – Dargaud – 9,45€