Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...L’enfant Loup
Le début : Après avoir assassiné son frère et sa famille, Mathias Le Sec prend le pouvoir et règne en maître impitoyable sur le Duché. Miraculeusement, l’enfant du duc légitime a échappé au massacre, grâce au courage de sa nourrice. …
Le début : Après avoir assassiné son frère et sa famille, Mathias Le Sec prend le pouvoir et règne en maître impitoyable sur le Duché. Miraculeusement, l’enfant du duc légitime a échappé au massacre, grâce au courage de sa nourrice. Un meneur de loup le recueille et l’élève loin des hommes et des intrigues du pouvoir. Dix ans plus tard, l’existence de cet enfant, héritier du Duché, est devenu une légende, porteuse d’espoir pour les gens du peuple et de hantise pour les usurpateurs.
Notre avis : Lorsque Swolfs s’attaque à un genre précis, l’oeuvre qu’il réalise fait souvent ensuite objet de référence. Ce fut le cas du western Durango (Alpen) ou du fantastique Prince de la Nuit (Glénat), pour ne citer que les séries les plus connues et hors celles qu’il scénarise uniquement. Légende, sa nouvelle série, qu’il situe cette fois dans l’univers médiéval, ne fera pas exception à la règle, tant la densité du scénario (même si Swolfs n’évite pas certains clichés du genre, comme cet héritier qu’on croit mort et qui est en fait recueilli par un marginal reclus dans la forêt), la construction du récit, le découpage toujours très « cinématographique » et le graphisme réaliste superbement maîtrisé font mouche tout au long de ce premier tome. Que dire de plus ? LT
Soleil – 12,50€