Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...Clients et victimes, même satisfaction
Le début : Reynolds est un effaceur, un nettoyeur si vous préférez, ou alors un tueur à gages. Son métier est simple. On l’engage pour un contrat et il doit simplement tuer la personne en question. Et le pire c’est …
Le début : Reynolds est un effaceur, un nettoyeur si vous préférez, ou alors un tueur à gages. Son métier est simple. On l’engage pour un contrat et il doit simplement tuer la personne en question. Et le pire c’est qu’il fait ça bien, en petit chef d’entreprise, la Eraser limited, avec sa petite secrétaire, Virginia. Il a toute une gamme de forfaits au service de ses clients. Il peut vous proposer le « strike » (vous êtes fauché par une voiture), le « fondation » (on vous coule dans du béton), le « crescendo » (une balle dans le pied le premier jour, une dans le genou le second, etc.), le « last will » (qui comme son nom l’indique permet d’exaucer une dernière volonté avant le trépas), le « recyclage » (votre corps se retrouve éparpillé dans plusieurs boîtes de cassoulet), le « sculpture » (votre dernière demeure sera une statue exécutée avec des matériaux de grande qualité et un soin jamais égalé), et beaucoup d’autres encore…
Notre avis : Reynolds est évidemment aussi drôlatique qu’inquiétant. Utiliser un tueur à gages comme héros d’une série de gags en une planche, il fallait y penser (quoique Cauvin …). Jenfèvre et Richez, qui jouent beaucoup sur les clichés de la fonction – comme la maniaquerie du tueur ou la nécessité de ne jamais laisser de témoins vivants -réussissent l’exploit de déborder d’humour, même si celui ci se révèle finalement souvent très noir. A découvrir ! LT
Editions Vents d’Ouest – 8,99€