Créé par l’écrivain irlandais Bram Stoker en 1897 — et inspiré par le personnage historique du comte Vlad III de Valachie, qui vécut au XVe siècle —, « Dracula » s’apparente autant à un roman qu’à une étude ethnologique ou géographique : l’auteur décrivant pourtant la Transylvanie, sans jamais être allé dans cette région austro-hongroise, en se documentant uniquement dans des bibliothèques. En effectuant un retour aux origines du mal présentes dans l’œuvre originale, tout en s’inspirant librement, cette version — sous-titrée « L’Ordre du dragon » — est une somptueuse bande dessinée d’horreur coéditée par Glénat et Lo Scarabeo.
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Le début : Marseille, 2049. Alors qu’ils marchandent une part de haschish, Sev’ et Toff’ échappent de peu à une descente de police. En fuite vers l’hôpital d’Aix-en-Provence pour réparer l’implant fantasmaticq 3.6 de Pagnol, le père de Sev’, ils …
Le début : Marseille, 2049. Alors qu’ils marchandent une part de haschish, Sev’ et Toff’ échappent de peu à une descente de police. En fuite vers l’hôpital d’Aix-en-Provence pour réparer l’implant fantasmaticq 3.6 de Pagnol, le père de Sev’, ils se retrouvent entre les feux croisés de la milice et d’une bande de truands lancés aux trousses d’une jeune femme, Brigitte, et d’un étrange personnage : « le Bonheur »…
Notre avis : Jean-David Morvan, qui n’est pas à un défi près, n’hésite pas à mettre en scène Le Bonheur, dans une société futuriste qui en manque cruellement. Très dense, l’histoire se situe dès ce premier tome à plusieurs niveaux, entre préoccupations sociales de fond, récit policier et évolutions individuelles des personnages. Cette richesse narrative associée au dynamisme du graphisme débouche sur un ensemble percutant, avec une qualité plutôt rare pour le premier album de ce jeune dessinateur. Steven Lejeune, qui a visiblement été élevé à la sauce « Manga » se révèle autant à l’aise dans les scènes d’action que dans les moments plus intimistes. Souhaitons que la suite de cette nouvelle série restera à la hauteur de ce premier volume.
Editions Delcourt – Collection Néopolis – 12,5€