En 1972, Maxime Le Forestier célébrait une maison bleue « adossée à la colline », là-bas, « Quand San Francisco s’embrume, Quand San Francisco s’allume ». C’est une maison noire qui sert de sous-titre à « American Parano », où l’on évoque dès le début les beatniks qui s’amusent à repeindre les maisons de toutes les couleurs. On est en mai 1967, dans le French District…
Lire la suite...Le Dérisoire
Le début ? : Le capitaine se demande, qui de lui ou du bateau, est le maître après Dieu. L’imposante masse de rouille le dirige, le déforme, donnant à sa carcasse une inquiétante torsion. Mais, comment pourrait-il commander ce vaisseau …
Le début ? : Le capitaine se demande, qui de lui ou du bateau, est le maître après Dieu. L’imposante masse de rouille le dirige, le déforme, donnant à sa carcasse une inquiétante torsion. Mais, comment pourrait-il commander ce vaisseau alors qu’il ne contrôle même plus son équipage ? Des matelots fantômes, morts depuis trop longtemps, se rient de sa piètre autorité, préférant se maintenir dans une éternelle oisiveté.Pas étonnant alors que dans un tel état d’abandon, le bateau ne tombe entre des mains plus délicates. Miss Constance Imbroglio avoue avoir pris quelques libertés, mais après tout, ne l’avait-elle pas trouvé vacant ?
Notre avis : Onirique et fantastique, ce nouvel album de la collection Carrément BD remplit toutes ses promesses et nous envoute du début à la fin. Une grande bande dessinée qui prouve que les talents narratifs et graphiques peuvent être d’une complémentarité exemplaire. Bravo à Omond et Supiot pour cet album artistique d’un autre genre.
Glénat, carrément BD, 14,99€