Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...Une folie très ordinaire
Point de départ : A San Francisco, une série de meurtres sanglants baptisée « l’affaire des tueurs aux vagins » défraie la chronique et affole la population. Plusieurs jeunes femmes sont retrouvées bâillonnées, charcutées, éventrées…Et l’enquête commence… Une enquête terrible, …
Point de départ : A San Francisco, une série de meurtres sanglants baptisée « l’affaire des tueurs aux vagins » défraie la chronique et affole la population. Plusieurs jeunes femmes sont retrouvées bâillonnées, charcutées, éventrées…
Et l’enquête commence… Une enquête terrible, longue, éprouvante…
Notre avis : Après Le Triangle Secret de Didier Convard et le Décalogue de Frank Giroud, voici une nouvelle série des éditions Glénat basée sur le principe désormais bien rodé du scénariste assisté d’une équipe de dessinateur. Aux commandes pour cette « Folie très ordinaire », Christian Godard, par ailleurs scénariste (entre autres) du Vagabond des Limbes, chez Dargaud. Coté dessin (en essayant de ne pas en oublier !), Mounier, Bonnet et Jarbinet se chargent des parties principales ; Rossi, Malès et Moynot interviennent en guest-star et Blanc-Dumont réalise les couvertures.
Le tout donne un polar haletant, dont le premier volume met une intéressante pression. Dans cette série, prévue en quatre tomes qui paraitront tous en moins de 18 mois, 7 personnages présentent la particularité d’être des coupables potentiels, dont les points de vue respectifs sont réalisés par des dessianteurs différents.
Avis aux impatients, l’éditeur indique que l’identité de l’assassin ne nous sera révélée qu’à la toute dernière page du dernier album, lorsque le coupable arpentera le couloir de la mort…
Lewis Anderson – Une folie très ordinaire tome 1 – Editions Glénat, collection Bulle noire – 8,99€