Il y a des passages dans la vie qui rendent anxieux toutes les personnes. Mais si l’arrivée en 6e génère un grand stress pour tous les enfants, cette angoisse prend aux tripes le très sensible Elliot. Le préadolescent la matérialise sous la forme d’une grosse boule orange sur pattes. Loin de le calmer cette véritable boule d’angoisse accroit la tension intérieure d’Eliott. De quoi être au bord des larmes pour lui et faire rire le lecteur, enchanté par ce récit d’autofiction caustique de ses années collège par le jeune auteur Théo Grosjean.
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À gauche, comme vous vous en doutez sûrement, l’édition Casterman et à droite, la même page provenant de la version Pika. Ce qui saute aux yeux, c’est la réorganisation des cases, un procédé courant au siècle dernier pour éviter d’inverser les pages tout en offrant un sens de lecture occidental. Certains personnages passaient ainsi de droitier à gaucher dans la même page. On peut également constater que les onomatopées n’étaient pas traduites et le texte était bien plus gros. Mais pour ce dernier point, cela s’explique par l’augmentation de format de la nouvelle édition.