Lancé avec la promesse de proposer aux lecteurs amateurs du genre une longue saga familiale, « Les Damnés de l’or brun » ambitionne d’évoquer l’histoire de l’industrie du chocolat de ses origines à nos jours. Ce troisième ouvrage, consacré à l’année 1878, est, hélas !, le dernier. Pour les amateurs de cette série classique, voilà une conclusion un peu décevante, au goût aussi amer que celui du chocolat. Adieu Rosa Dumont, Marc Loiseau, Alain Swijsen, Christian Dallier, Stephen Wayne et bien d’autres descendants de Maria Da Silva et de Tiago Da Costa Socrates présentés dès le premier album dans l’imposant arbre généalogique publié en guise de pages de garde…
Lire la suite...Djinn : La favorite
A quoi sert un harem ? Au plaisir d’un souverain bien sûr. Mais bien naïf celui qui le limite à cet unique but. Car il est dit : « Satisfait un homme et tu obtiendras de lui tous les trésors de …
A quoi sert un harem ? Au plaisir d’un souverain bien sûr. Mais bien naïf celui qui le limite à cet unique but. Car il est dit : « Satisfait un homme et tu obtiendras de lui tous les trésors de la terre ». Y compris ceux de la guerre. Voilà pourquoi le harem du sultan Murati, surnommé le sultan noir, est pour lui une arme plus puissante que bien des armées dont disposent ces Anglais, ces Allemands qui se disputent ses faveurs et son alliance. Fleur entre les fleurs, arme entre les armes, Jade, sa nouvelle favorite, est chargée par le maître d’Istambul de mener à bien l’assaut d’un diplomate anglais à travers son talon d’Achille. Sa femme..
Notre avis : Le récit fiévreux de Dufaux est fort bien servi par la sensualité du trait d’Ana Miralles. Un album pour s’évader… (Dargaud)