S’il y a une chose qui n’est pas annulée, c’est bien le magazine Spirou

Le vénérable ancêtre qu’est l’hebdomadaire Spirou nous prouve, semaine après semaine, qu’il reste un journal vaillant et à la pointe de l’actualité. Il a traversé la pandémie de Covid-19 contrairement à la plupart des festivals de l’été qui ne peuvent avoir lieu. Pas de panique, ces derniers ne seront pas oubliés grâce aux quelques pages de bandes dessinées proposées à partir du n° 4291 du 8 juillet : lesquelles nous rappelleront que ces manifestations ne sont que, pour la plupart, décalées ou reportées à l’année suivante.

C’est avec humour que la rédaction de Spirou a donc décidé de parler des festivals qui ont habituellement lieu durant la période estivale avec une rubrique explicite : ceci n’est pas une annulation.

Guillaume Bouzard est le premier à ouvrir le bal cette semaine en tant que technicien de surface pour le festival de Canne. Sur quatre pages intitulées « Bruce Willis Was Here », il se met en scène pour une reconversion inattendue. La fête commence dès la couverture avec une illustration révélant immanquablement le grandiose tapis rouge du festival de Cannes. Il y a également les deux acolytes de l’édito, Fabcaro et Fabrice Erre qui partent, comme toutes les semaines, dans leurs délires habituels.

Et enfin, une page nous résume les semaines à venir.

Dans le numéro du 15 juillet, Benoît Feroumont mettra en image l’annulation de l’Euro de football. Le 22 juillet, c’est Justine Cunha et Romain Pujol qui nous raconteront leurs Japan Expo (avec apparemment pas mal de cosplays). Le manga revient donc dans Spirou par le biais de ce festival incontournable sur les arts et la culture japonaise.

Le 29 juillet, Tomorrowland, le festival de musique électronique habituellement organisé au mois de juillet en Belgique, sera commenté et illustré par les deux rigolos du journal : Fabrice Erre et Fabcaro (encore eux).

Et ça continue au mois d’août avec, le 5, Les Jeux olympiques de Tokyo par Dab’s ; le 12, le festival d’Avignon par Cyrille Pomès ; le 19, Rock en Seine par Alfred ; et le 26, peut être le meilleur pour la fin, avec le Festival Spirou par Nicoby.

En revanche, ne vous attendez pas à une grande révolution qui envahit tout le journal comme cela a pu être le cas pour d’autres événements. Seules quelques planches en début de magazine rappellent ces festivals annulés. Le reste de la revue est tout ce qu’il y a de plus habituel. Toutefois, c’est une thématique qui se lit sur la durée, de quoi apprécier son magazine durant tout l’été, alors que beaucoup d’entre nous vont sûrement rester à la maison pour les vacances.

Gwenaël JACQUET

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