En hiver ne te découvre pas d’un fil surtout quand une armée de moutons menace ta montagne…

Aubépine est une citadine qui s’acclimate à la montagne depuis l’été. Une montagne qui la gagne à force d’animaux étranges ; après des oiseaux migrateurs dangereux, un génie saligaud et un renard furax, elle doit faire face, l’hiver venu, à une Armée Neigeuse ! Une armée de moutons dirigée par un être, mi-bélier, mi-homme, bien déraisonnable. Laissez-vous emporter par le troisième volume d’une tétralogie rocambolesque, pour petits et grands.

Dans le premier tome de ses aventures, on a découvert en Aubépine une dynamique citadine de 10 ans, qui découvre l’été venu une montagne qui ne la gagne pas tout de suite. Elle regrette la ville ; ses amies et sa connexion internet à haut débit, jusqu’au jour où son chemin croise des êtres proprement fantastiques ; un génie saligaud, mais oui, ça existe, un renard furax devenu minuscule et pour la protéger de tous mauvais sorts ; une grand-mère bougonne de plus de 800 ans qui se révèle être la reine de l’été.

Aubépine T3 page 8

Aubépine s’est depuis lors fort bien acclimatée à son cadre de vie alpestre. Elle vit, avec sa famille dans un chalet au milieu des alpages et s’est fait de nombreux amis dans l’école du village.

Elle conserve de ses rencontres surnaturelles Pelade, son gros chien intelligent à qui il ne manque même pas la parole et l’amitié des chevaliers châtaignes, trois petites châtaignes futées et courageuses.

Aubépine T3 page 10

Pelade

C’est le jour du retour d’Inerme, son grand frère étudiant, à la maison qu’Aubépine prend conscience qu’un nouveau danger menace sa vallée.

Des moutons disparus des pâturages se réunissent dans une armée sauvage sous les ordres de Kéras, un bélier anthropomorphe rancunier. Le grand leader de la révolution des moutons entend à la tête d’une armée qu’il qualifie lui-même de « bêêêlligérante » prendre possession de la vallée, du village et pourquoi pas de tout le monde des hommes !

Malheureusement pour Kéras et fort heureusement pour tous les montagnards, les moutons font preuve d’une constante stupidité qui les conduit à une imparable défaite lors d’une bataille à chat-délivrance. L’Armée Neigeuse comme l’a rebaptisée Aubépine n’envahira pas le monde.

Aubépine T3 page 19

C’est toujours un plaisir de retrouver l’espiègle Aubépine, sa famille et sa vallée peuplée d’animaux fantastiques. Au gré des saisons, nous la voyons, avec son fidèle Pelade, affronter victorieusement de multiples dangers. Le premier cycle de ses aventures trépidantes s’achèvera dans un quatrième album qui se déroulera au printemps, énigmatiquement intitulé « La Fin de tout (et du reste) ».

Inerme

Nous soulignions dans cet article la qualité du travail des auteurs :

« C’est à un duo novice que nous devons cette excellente BD jeunesse, pleine de vie et de charme.

Ancienne architecte, blogueuse talentueuse, Karensac a proposé l’idée originale de la série à un homme de théâtre, Thom Pico qui a construit en retour un scénario malin et surprenant pour l’autrice.

Si la bande dessinée commence de manière réaliste, elle verse assez vite dans une quête initiatique fantastique avec des monstres et des secrets.

Beaucoup de péripéties dans une série au graphisme dynamique, simple, sans être simpliste, coloré, très expressif et toujours amusant, au diapason d’un scénario intelligent à l’humour moderne et aux rebondissements inattendus. »

Nous attendons impatiemment le dernier volume de la tétralogie qui promet quelques révélations d’importance pour la vie d’Aubépine qui ne veut plus redescendre de sa montagne, même à cheval !

Laurent LESSOUS (l@bd)

« Aubépine T3 : Pourquoi tant de laine ? » par Karensac et Thom Pico

Éditions Dupuis (9,90 €) – ISBN : 979-1-0347-3704-8

Plan autographe de la vallée d'Aubépine

 

Galerie

5 réponses à En hiver ne te découvre pas d’un fil surtout quand une armée de moutons menace ta montagne…

  1. Henri Khanan dit :

    Que c’est moche, ce trait issu du mariage du manga avec la tablette graphique. Et c’est Dupuis, l »éditeur historique, seul survivant de la presse BD hebdomadaire en kiosques, qui propose cela? Quelle déchéance…

    • caramel dit :

      Evitez de parler de ce que vous ne connaissez pas (manga ???).
      Et les gouts et les couleurs…

      • PATYDOC dit :

        En effet, bien des mangas sont supérieurs à ce truc affreux ci-dessus

        • Laurent Lessous dit :

          Bonsoir, on peut aimer ou détester le dessin de Karensac, pas de soucis. L’autrice utilise les techniques modernes mises à sa disposition, son dessin ne peut donc pas ressembler au graphisme des bandes dessinées pour la jeunesse d’il y a quelques dizaines d’années. Le scénario de Thom Pico est très riche, il aborde avec humour et élégance des thématiques profondes et contemporaines. C’est pourquoi je défends encore ici cette BD jeunesse qui mérite, pour moi, d’être mise en avant sur BDzoom.

    • Gary Khatur dit :

      S’il y a une influence, c’est davantage Adventure Time et ce genre de série plutôt que le manga. Tout le monde dans la pub et l’animation dessine comme ça depuis une dizaine d’années, une esthétique un peu marshmallow héritée des eighties. Ça peut être gavant à force, il ressort de tout ça une impression d’uniformité – mais qu’on foute la paix au manga qui n’y est pour rien :D

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