« Batman : The Dark Prince Charming » T2 par Enrico Marini

Conclusion en beauté du diptyque de la première adaptation officielle du chevalier noir par un auteur européen, en publication quasi simultanée France et États-Unis. Marini « Veni vedi vici » !

Batman est à la recherche du Joker ayant enlevé la petite Melina, qui pourrait lui rapporter gros d’après son intuition. Mais le chevalier noir ne sait où les trouver tandis que l’heure tourne.

Souhaitant faire un cadeau à sa Harley Quinn chérie, le clown féroce a en effet posé un ultimatum d’exécution si Bruce Wayne ne lui remet pas le Chat bleu, un bijou estimé à plus de 50 million de dollars, dans les délais impartis. Mais la vente aux enchères où il est proposé, ne se déroule pas comme prévu, Selina Kyle, alias Catwoman, rentrant malgré elle dans la partie…

On avait laissé nos protagonistes en plein suspense, dans un premier tome réussi graphiquement mais dont l’intrigue à peine ébauchée ne donnait pas la pleine mesure du talent de conteur de l’auteur. Certes les personnages étaient installés, mais on avait eu du mal à les apprécier et à ressentir de l’empathie pour eux. C’est un sentiment très rapidement balayé à l’ouverture de cette suite, que l’on sent présentée dans un second tome uniquement pour des raisons éditoriales et commerciales, puisque l’intrigue gagnera à être lue d’une seule traite.

L’action se déchaîne avec de superbes scènes de combat-chorégraphies magnifiquement rendues par le dessin et les couleurs directes d’Enrico Marini, et les personnages gagnent en crédibilité grâce à des attitudes et des dialogues efficaces. Le couple Joker-Harley Quinn fonctionne juste ce qu’il faut, la petite Melina gagne en punch et en crédibilité, et la féline monte en l’air amène l’élément perturbateur opportun avec sa juste dose d’érotisme. Quoi qu’à ce niveau, Harley Quinn est aussi assez bien servie par les traits et les idées de l’auteur ;-)

Le bonus, après tout ces atouts déjà bienvenus, se trouve dans le final assez original, qui ne propose pas une mais deux surprises scénaristiques, donnant à ce « Dark Prince Charming » un goût de réussite assez savoureux. En bref, un épisode qu’il va être difficile de ne pas sauvegarder dans la continuité du Batman. Bravissimo !

Franck GUIGUE

 

« Batman The Dark Prince Charming » T2 par Enrico Marini
Éditions Dargaud (14,99 €) – ISBN : 978-2505071389

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Une réponse à « Batman : The Dark Prince Charming » T2 par Enrico Marini

  1. PATYDOC dit :

    Bonjour Franck . En effet, si les super héros étazuniens n’ont que peu de succès auprès des jeunes filles ados de chez nous, il n’en est pas de même de Batman, grâce aux deux sexy girls Catwoman et Harley Quinn; plus l’ambiance vénéneuse de Gotham City qui les fait frissonner d’aise!… En ce sens, Batman a un potentiel bien supérieur aux autres super héros.

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