Ah, Noël à Paris ! Sa magie, ses illuminations, ses impressionnantes vitrines animées dans les grands magasins, ses repas gourmands en famille… Et pendant la trêve de Noël, on peut tout oublier ! Même les crises qu’un couple désabusé n’a plus l’énergie d’affronter… Au bout de 20 ans de vie commune, Ève et Simon se sont peu à peu éloignés et ne font plus que se croiser, entre le travail, les gosses et les obligations. Aussi, la perspective de faire une nouvelle fois comme si tout allait bien pour le réveillon leur semble bien compliquée… Laissant derrière eux la dinde, les beaux-parents et les enfants, le couple va s’élancer dans une drôle de nuit pleine de surprises, car Jim et Giuseppe Liotti nous livrent, ici, une véritable comédie romantique, digne d’Hollywood !
Lire la suite...De XXI à ebdo, Les Arènes aiment la BD…

La publication du premier numéro d’ebdo, lancé cette semaine par les éditions Les Arènes nous permet de revenir sur cette jeune maison d’édition qui, sans publicité et par la seule force de ses lecteurs, s’est imposée tant dans les kiosques que dans les librairies. La création des Arènes BD, voila trois ans, ne fait que confirmer cette audace.
C’est en janvier 2008 que sort en kiosques et en librairies le premier numéro de XXI, véritable ovni qui, sous la forme d’un livre, propose tous les trimestres un nouveau regard sur l’actualité de la planète. Les textes sont précis et intelligents, les photos et les illustrations soignées. Très vite, la bande dessinée fait son apparition sous forme de reportages graphiques d’une trentaine de pages signés Tronchet, Jörg Mailliet, Hippolyte et Morgan Fache, Renaud de Hayn, Gani Jakupi, Joe Sacco… Le succès est au rendez-vous et XXI se vend aujourd’hui à 50 000 exemplaires. Le journaliste Patrick de Saint-Exupéry et Laurent Beccaria sont à l’origine de cette formule qui inspirera bien d’autres magazines, dont La Revue dessinée et Topo. Le numéro 41, qui vient de sortir, présente un récit graphique sur « Police secours » signé Sophie Tardy-Joubert et Cédric Liano (trimestriel, 212 pages, 15,50 €).
Sorti cette semaine, le premier numéro d’ebdo, dont le petit format peut surprendre, fait modestement appel aux auteurs de bande dessinée, mais c’est un début, avec « La BD d’Emmanuel Guibert » en une planche et « On vous fait un dessin », récit en quatre pages de Besse (100 pages, 3,50 €).
Animées par Laurent Muller, ancien éditeur chez Glénat, puis cofondateur des défuntes éditions 12 bis, Les Arènes BD se taillent aujourd’hui une place de choix dans le monde de l’édition BD. « La Présidente », puis « Totalitaire » et enfin « La Vague » de François Durpaire et Farid Boudjellal, « Fouché » de Nicolas Juncker et Nicolas Mallet, « Forçats » de Pat Perna et Fabien Bedouel, « Economix » de Michael Goodwin et Dan E. Burr, « Une histoire du sexe » de Philippe brenot et Laetitia Coryn, « Voltaire amoureux » de Clément Oubrerie, « Le Cas Alan Turing » d’Arnaud Delalande et Éric Liberge figurent parmi les ouvrages emblématiques du jeune catalogue.
Le luxueux catalogue du printemps 2018 promet de belles surprises au cours des prochains mois : « La Tragédie brune » de Thomas Cadène et Christophe Gaultier, qui évoque la vie de Xavier de Hauteclocque ( le premier journaliste français assassiné par les nazis), « Mort par la France » de Pat Perna et Nicolas Otero (qui revient sur l’histoire tragique des soldats indigènes oubliés), le second volume de « L’Empire », une histoire du christianisme en BD par Olivier Bobineau et Pascal Magnat, la troisième partie des « Années rouge et noir » de Pierre Boisserie, Didier Convard et Stéphane Douay, la grande fresque politique des Trente glorieuses… Et ce n’est que le début d’une année qui s’annonce riche, sans pour autant envahir les rayons, comme le font parfois imprudemment certains autres éditeurs !
Henri FILIPPINI
Mouais… C’est pas pour faire le grincheux de service (quoique!) mais ce nouvel « ebdo » n’est pas transcendant et la bande dessinée n’y est pas génialement représentée, quant au prix il est excessif, je préfère mettre mes sous dans la BD…cul, c’est plus jouissif !
Vous avez bien raison!