Avec la complicité habituelle de Doug Headline (le fils du célèbre écrivain), le Grand Prix d’Angoulême en 1990 s’est attaqué avec brio à une nouvelle mise en images d’un roman noir de la figure tutélaire du polar francophone : Jean-Patrick Manchette. Il s’agit, après « Morgue pleine » (déjà adapté en BD par les mêmes auteurs), de la seconde — et donc dernière ! — enquête du détective privé Eugène Tarpon. Elle est parue en 1976 dans la collection Super Noire des éditions Gallimard et elle fut tournée pour le cinéma sous le titre « Pour la peau d’un flic » par et avec Alain Delon, en 1981. Drôle et efficace, « Que d’os ! » imbrique de patibulaires personnages hors normes dans des situations plus qu’improbables.
Lire la suite...Salammbô : le jeu !
Découvrez les éléments graphiques de l’adaptation par Cryo de Salammbô, d’après le roman de Gustave Flaubert et la BD de Philippe Druillet.
Carthage sera t-elle détruite ?
264 av. JC. La fière cité d’Hannibal vient d’être terrassée par sa rivale, Rome, lors de la première guerre punique.Las d’attendre d’être payés, les mercenaires qui ont combattu Rome pour le compte de Carthage se sont révoltés et ont mis le siège devant la ville.Au milieu des désordres et des massacres, Salammbô, fille du suffète Hamilcar, commandant des forces carthaginoises, s’éprend du chef des rebelles, Mathô, qui mène la guerre contre la cité.
Incarnant Spendius, un esclave évadé et compagnon de Mathô, le joueur va découvrir la fabuleuse histoire de ces mercenaires en lutte contre Carthage. Spendius est un survivant et un opportuniste plus qu’un conquérant. C’est un homme de l’ombre, bien plus apte à se glisser la nuit dans une citée ennemie que d’affronter un adversaire en face… Pour sauver sa vie, il va devoir encourager cette guerre et essayer de profiter des troubles pour conquérir pouvoir, fortune et, peut-être, l’amour de la belle Salammbô…
Prévu pour sortir en novembre prochain, Salammbô est une superbe réussite esthétique. PHilippe Druillet s’est investi dans la dimension artistique de ce projet, qui a été pensé dans les moindres détails, comme en témoigne par exemple l’éclairage « théatral » des décors.
Pour visualiser les images cliquez sur l’appareil photo en haut à droite






