Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
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« Valérian », c’est aussi (et toujours) une BD !
Alors que le film de Luc Besson au budget XXL cartonne en France, avec près d’un million sept cent mille entrées en première semaine (ce qui n’est pas le cas aux États-Unis, où il doit affronter une presse hostile), deux nouvelles opérations presse, qui devraient séduire les amoureux du papier imprimé, ont secoué la torpeur estivale.
Paris Match propose un hors-série « Valérian » au thème prometteur : de la case à l’écran. Promesse tenue ! Après un rapide historique des space operas et de la BD fantastique française, on entre dans le vif du sujet : présentation de « Valérian », de son univers, des protagonistes, entretiens avec Mézières, Christin, Besson, naissance du projet, point de vue des intervenants, des acteurs…
Bref, un passionnant voyage au cœur du film et de la série qui l’a inspiré, le tout richement illustré (100 pages en couleurs, 6,95 €, en kiosques).
Après bien d’autres héros du 9e art, Hachette collections (http://www.collections-valerian.com) profite de la sortie du film pour proposer une version inédite de l’ensemble des 23 albums parus chez Dargaud, signés Pierre Christin et Jean-Claude Mézières. 
Chaque ouvrage, de grand format 23,5 x 31 cm, est présentée sous une couverture au vernis sélectif, avec une frise au dos et un cahier de huit pages signé par Christophe Quillien.
Illustré de dessins d’archives et de croquis, il évoque les coulisses de la série, propose les portraits des personnages…
Des cadeaux collector sont offerts à ceux qui optent pour la formule abonnement : deux beaux livres consacrés aux « Extras de Mézières », trois tirés à part et une figurine en résine du duo Valérian et Laureline pour ceux qui choisissent le prélèvement automatique (en kiosques : 11,99 € le volume, sauf le n° 1 vendu 2,99 € et le n° 2 6,99 €).
De quoi patienter en attendant « Shingouzlooz.Inc », Le « Valérian » de Wilfrid Lupano et Mathieu Lauffray, annoncé le 22 septembre chez Dargaud. Nous en reparlerons évidemment…
Henri FILIPPINI
